Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 22:02

Tout au long de l'année, les magazines "féminins" nous les brisent menu en nous expliquant par le détail comment se maquiller, comment se démaquiller, comment choisir le bon mec, comment perdre du cul, comment gagner de la poitrine et patati et patata. Quand l'été arrive et que tu commences à suer légèrement du dessous de bras, un comparatif bidon des tous derniers déos mis sur le marché arrive. La plupart sont bio (de 1 à 99%) et ne risquent plus de te filer le cancer du sein (enfin, presque sûr quoi...).

J'ai personnellement quelques difficultés parfois à dompter mes aisselles. Sur un malentendu, une canicule ou un stress particulier, une légère auréole de 30cm de diamètre s'installe. Elle s'accompagne régulièrement d'une subtile odeur de travailleur du BTP à 19h un soir d'été. Musclée. Bref, ce phénomène est gênant pour l'entourage, mais pour moi également : je veux bien puer dans une tannière, mais pas en société. J'ai donc essayé moulte déos. Ceci dit, depuis que mon porte-monnaie et ma volonté me permettent de me rendre chez l'esthéticienne tous les mois, mes aisselles épilées s'avèrent domptées. Dès que ça repousse, le côté sauvage du phénomène revient. J'épile, c'est nickel et inodore. Résolu.

 

C'est alors que survient dans cette histoire une fille de 11 ans, qui me ressemble trop trop, notamment parce que c'est la mienne. Et la voilà qui choppe une pilosité comparable celle de sa génitrice (blonde, dieu merci, mais quand même). Et la voilà qui se met à puer des foufounes puissance mille. Je cours donc lui acheter THE déo, qui fonctionne et qui ne donne pas le cancer du sein. Mais peine perdue, rien n'y fait. Elle rentre le soir sentant la transpiration comme 10 travailleurs du BTP à 19h un soir d'été. En plus, elle ne vit pas dans une tannière, mais avec nous à la maison. Tu imagines l'horreur ?

Elle se lave, je la vois faire, elle met du déo, je la vois faire. Et elle sent la transpiration.

11 ans, toute la vie devant toi et tu pues la sueur. C'est naze.

 

Un jour, elle sort de la douche, oh-non-de-dieu, elle sent déjà la sueur ! Impossible, impossible, impossible, genre Roswell qui s'installe à la table familiale pour le déjeuner ricoré. Le plan vigi-aisselles est déclaré, la guerre démarre. En commençant par un brainstorming (comme on est des filles), elle me dit "tu sais, quand je me lave au lavabo avec un gant de toilette, il me semble que je sens moins la transpi". Là, je saute sur internet et je lance une recherche sur la transpiration et les méthodes de nettoyage plutôt que sur les déos. Et bingo. Je trouve des pages de bio-écolo-naturo-bloggeuses qui expliquent la transpiration.

Pour toi lecteur, je simplifie, le but étant bien le résultat, stopper les effluves non souhaitées (enfin, apparamment, certains aiment ça, mais bon, ça reste limité comme truc).

 

Il y a 2 transpirations :

- la transpiration humide (qui fait des grandes auréoles trempées et si charmantes dans un tshirt vert)

- la transpiration qui pue (sans auréole mais non sans caractère).

 

Les 2 vont généralement ensemble, mais pas toujours. A la puberté, la qui-pue commence en premier, avec l'apparition des poils. Elle sort d'ailleurs des bulbes des poils, s'accroche dans la confortable toison, développe des bactéries et se met à sentir le travailleur (qui ne connait pas encore LA méthode car il n'est pas arrivé au bout de cet article). Les bloggeuses précisent même que le savon tend à amplifier le phénomène, en laissant des particules mal rincées qui nourrissent les bactéries !!! C'est pas dingue ça !

 

Alors là, ok, oui, je commence à voir les vieux réacs en train de dire "ouais, les écolos, tout çaaaaa, avec ces cons, on va s'éclairer à la bougie, tout çaaaa et se laver à l'eau sans savon et toussaaaa toussaaaa !". Et ben ma fille et moi, comme on n'est pas des vieux cons, et qu'on était prêtes à tout pour se débarrasser de l'odeur, on a testé.

Le principe, c'est de frotter l'aisselle avec un gant de toilette ou un gant loofa (ou n'importe quoi qui frotte quoi, en théorie ce billet pourrait être sponsorisé par Spontex), même sans savon. Bon, juste pour dire que, hein quand même bon, on n'est pas comme ça, on se met une petite lichette de déos (on ne va pas jeter !). Pour nous, c'est juste magique.

Et une jeune fille de 11 ans qui rentre le soir en sentant le propre, ben c'est franchement plus agréable qu'une petite souillon qui sent des foufounes. Alors moi je te le dis, magazine à la con, si tu pouvais proposer des articles utiles plutôt que des communiqués pseudos-publicitaires, ça serait mieux pour tout le monde, surtout pour ceux qui prennent le métro !

 

J'attends vos commentaires après tests, parce que ça, c'est de la recette de sorcière écolo-radin qui déchire trop trop. Si tu es travailleur du BTP, ne me remercie pas, c'est cadeau, c'est bonheur !

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 14:53
Depuis une semaine, à la place des cheveux, j'ai une brassée de foin sur la tête : c'est pas chouette, ça ne se coiffe pas, bref, j'aime pas ça.

Aujourd'hui, les enfants sont à l'école, l'homme est au travail, je suis tranquille jusqu'à 16h10, alors je tente le chouchoutage des cheveux :
A 10h, je commence par fouetter un jaune d'oeuf et 10ml d'huile d'olive (+ 5 gouttes d'HE de lavande, ça sent meilleur et au cas où un pou traine par là...) et je m'étale ça sur la tête. A ce moment précis, il est vraiment important que personne n'arrive, c'est terrible, je ressemble à vieux punk aux cheveux raides et gras. J'emballe ma tête dans du film étirable. Je ressemble de moins en moins à quelque chose. Je verrouille la porte.
10H15 : un filet d'huile d'olive coule de derrière ma tête jusqu'entre mes seins, je viens de ruiner mon soutien-gorge. Je rajoute une serviette éponge par dessus le film transparent, surtout au niveau de la nuque.
11h30 : l'huile d'olive continue à me couler dans le cou. Je vais avoir la nuque bien douce...
13h : je mange avec tout le truc sur la tête, et je m'en rends compte à cause de mon reflet dans la porte du four. On s'habitue à tout en fait...
14h30 : bon, il est l'heure de rincer tout ça, je commence à avoir mal à la tête et je me sens lourde au niveau cérébral.
14h45 : sur les conseils de Holly, je vais laver mes cheveux avec le bousillant de saleté, ou Shikakaï, ramené au péril de sa vie par Franck de Paris. C'est un produit magique pour les cheveux et avec un masque à l'huile juste avant, ça devrait être fantastique.
15h : je laisse poser le shikakaï en commençant ce billet. Il faudrait que j'aille rincer maintenant.
.......
15h15 : les cheveux ont l'air doux, mais je vais laisser sécher pour voir vraiment le résultat. J'en profite pour passer l'aspirateur, qui n'aspire rien, comme d'hab... C'est vraiment des engins de merde, toujours en train de se bloquer quelque part. Je le vide, pour éviter d'entendre l'homme se plaindre quand il le fait... ça ne fonctionne pas mieux.
Bordel, mais où est passée la femme de ménage, ça fait 3 mois qu'on ne l'a pas vue !
15h30 : j'ai aspiré le tapis d'entrée à quatre pattes pour vraiment aspirer quelque chose. J'en ai plein le dos. Merde, plus que 40 minutes avant de partir récupérer les chieuses...
15h40 : mes cheveux ne sont pas si chouettes que ça, j'ai super mal au dos, ma maison est en bordel et dégueulasse, le linge traine, les pommes pourrissent dans le grand sac plastique au pied de la table de la cuisine. Ma journée était pourrie.

Allez, c'est parti pour la fin : 15 min de repassage, récupérer les monstres, les entendre gueuler pendant 20 min car elles voulaient aller à pied au judo (mais surtout pas porter les kimonos ou les manteaux ou le sac d'école), parce que le goûter n'est pas à leur goût, parce qu'elles se détestent et qu'elles ne veulent plus jamais se (ou me) voir, me taper la séance de judo, les devoirs, le repas, les redisputes....
Je veux partir loin, dormir à l'hôtel où la chambre est nettoyée tous les jours, me faire masser dans un institut thalasso, manger des menus dont j'ai la surprise et me reposer vraiment.
Partager cet article
Repost0
8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 09:44
C'est un besoin fréquent au travail, où nous avons un lieu clos de 40m2 où nous recevons beaucoup de public... Outre l'odeur, nous avons une sensation de mal-être, d'air vicié qui entre continuellement dans nos poumons. Erk !
Dans les chambres, surtout en hiver quand trainent les petits affections ORL, on a envie aussi d'assainir l'air.

Pour cela, il existe une formule toute prête, Odarome du Dr Valnet, composés notamment des huiles essentielles suivantes : lavandin, romarin, thym et eucalyptus globulus

Pour changer, on peut tester aussi le mélange suivant : 1 goutte de cannelle, 1 goutte d'eucalyptus, une goutte de girofle, 1 goutte de niaouli, 1 goutte de pin et 2 tasse d'huile d'amande douce

Pour la diffusion, mettre quelques gouttes de ces préparations dans un bol d'eau placé sur un radiateur, un humidificateur ou dans un diffuseur d'huile essentielle à chaleur très douce, comme le Santessence
C'est un peu cher, 60€ environ, mais c'est un achat que je ne regrette pas. J'adore que ma maison sente bon, mais les parfums domestiques plein de trucs chimiques, je ne supporte pas.
Partager cet article
Repost0
3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 21:21
Il y a la médecine traditionnelle française qui troue la sécu, fonctionne une fois sur 2 et vous achève parfois, et il y a les médecines alternatives, les pratiques de sorcières, les herbes qui soulagent ou soignent, les mains qui guérissent.
Bref, je démarre ma rubrique Sorcière ! par des conseils à utiliser en cas de migraine, car je suis moi-même victime régulièrement (trop) de ces atroces douleurs.

C'est sur que je préfère avoir des antimigraineux sous la main, mais comme ce n'est parfois pas le cas ou bien qu'ils ne me calment pas à chaque fois, voici des petits plus :

- tisane de camomille romaine : c'est pas bon au goût, vraiment pas, surtout quand on a déjà la nausée, mais avec du miel, ça peut passer. En début de crise, ça soulage parfois, ça atténue un peu.
ou
- 3 gousses d'huile essentielle de camomille dans une boisson

- compresses (emplâtres) de menthe poivrée sur la région douloureuse (eau florale, notamment pour moi en ce moment à cause de la grossesse, ou 3 gouttes d'huile essentielles dans 100ml d'eau bouillante, à refroidir)

Inutile de préciser que l'isolement, loin du bruit et de la lumière, s'impose. Les migraineux comprendront...
Partager cet article
Repost0